Risques biologiques

La Station SNSM du Havre parti­cipe à la forma­tion d’un groupe de pompiers sur les risques biolo­giques.

Dans le cadre des échanges prévus par la conven­tion de parte­na­riat passée entre le SDIS 76 (Service Dépar­te­men­tale d’In­cen­die et de Secours). Les stations seino­ma­rines de la SNSM et les sauve­teurs de la Station du Havre ont pu suivre la forma­tion, orga­ni­sée pour 14 Sapeurs-Pompiers par le capi­taine Michaël Dumou­chel, infir­mier du Service Sani­taire et de Santé (3SM) du Grou­pe­ment Ouest du SDIS 76.

Cette forma­tion a permis de repré­ci­ser les diffé­rents types de risques biolo­giques, les modes de conta­mi­na­tion et les moda­li­tés de prise en charge des malades présen­tant un risque infec­tieux. Cet exposé a été suivi d’une manœuvre de prise en charge d’une victime dont l’état néces­site l’iso­le­ment au débarque­ment de la vedette.
Cette demi-jour­née a été égale­ment l’oc­ca­sion d’échanges fruc­tueux entre les équipes des pompiers et les sauve­teurs en mer, donnant lieu à l’iden­ti­fi­ca­tion de pistes d’amé­lio­ra­tion des procé­dures internes de la station. En effet, la proba­bi­lité de rencon­trer ce risque lors d’opé­ra­tions de sauve­tage en mer ne peut pas être igno­rée, parti­cu­liè­re­ment pour une station comme celle du Havre qui effec­tue régu­liè­re­ment des évacua­tions sani­taires (Ev. San.) de marins embarqués sur des navires de commerce ou à passa­gers.

Orga­ni­sa­tion des secours en mer:

En mer, les CROSS sont en charge de l’or­ga­ni­sa­tion des ORS (Opéra­tions de Recherche et de Sauve­tage). Pour la prise en compte des malades et/ou bles­sés, ils s’ap­puient sur le réseau de l’aide médi­cale en Mer orga­nisé autour du CCMM (Centre Consul­ta­tion Médi­cale Mari­time) basé à Toulouse (hôpi­tal Purpan), des SCMM (SAMU de Coor­di­na­tion Médi­cale Mari­time) et des SMUR-Mar (SMUR mari­times). Avant de déci­der d’une option d’éva­cua­tion, une évalua­tion par télé­con­sul­ta­tion médi­cale à trois (navire, MRCC, SCMM) est orga­ni­sée.

Néan­moins, les doubles barrières cultu­relles et linguis­tiques qui peuvent être obser­vées entre les offi­ciers en charge des commu­ni­ca­tions avec les CROSS et le malade (fréquem­ment de natio­na­lité diffé­rente) peuvent entraî­ner une mauvaise évalua­tion des risques asso­ciés aux situa­tions rencon­trées.